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LES 4 DIDOUILLES EN VADROUILLE
18 mai 2014

Une nuit à Guangzhou...

Voici un message qui n'était pas du tout envisagé, mais qui va vous permettre de voir que parfois, pour nous aussi, les choses ne se déroulent pas vraiment comme prévu. Ce sont les galères. On connaît tous cela.

Qu'est-il donc arrivé aux 4 Didouilles ?
Nous allons vous expliquer...


Hier, samedi, nous avons quitté Hanoï et le Vietnam, pour rejoindre le Japon, dernière étape de notre Vadrouille autour du monde.
Tout d'abord, nous avons pris un avion pour la ville de Guangzhou, plus connue sous le nom de Canton, en Chine. 
Là, nous avions une escale d'environ 2 heures avant de redécoller pour Osaka au Japon, à 17h20 (précision importante pour la suite...-lol).
Du terminal de Guangzhou, nous sommes montés dans une navette qui nous a emmenés jusqu'à l'avion pour Osaka, en plein milieu du tarmac. En montant dans cette navette, la couleur noire des nuages arrivant à vive allure sur l'aéroport a attiré notre attention. Il semblait qu'un orage nous arrivait dessus...
En chemin vers l'avion, la pluie a commencé à tomber violemment. Quelques éclairs ont créé une ambiance pas forcément des plus sympa à quelques minutes du décolage...
Les portes de la navette se sont ouvertes devant l'avion, mais comme celles de l'avion étaient encore fermées, personnes n'est sorti de la navette sous le déluge qui tombait à ce moment-là.
5, 10 minutes sont passées, et les portes de la navette se sont refermées, et nous sommes repartis...vers le terminal !!
De retour au terminal, nous avons eu l'explication : le commandant de bord a pris la décision de retarder le départ de son avion à cause du mauvais temps. Et il a bien fait !! 
Les avions sont donc restés cloués au sol en attendant que l'orage se calme.

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Donc, nous avons attendu, attendu, attendu...
L'orage est passé et la pluie s'est enfin calmée.

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Cependant, nous étions toujours dans l'attente, sans aucune certitude de décollage, car personne ne pouvait nous dire quoi que ce soit de concret.
Soudain, notre vol n'est plus affiché sur les écrans...
Après renseignements pris, car dans ces cas-là il faut aller à la pêche, on nous dit de ne pas nous inquiéter... Comme d'hab... 
Alors on ne s'inquiéte pas et on s'occupe comme on peut...

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Puis on nous propose un repas chaud. Sympa les chinois !!!

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Après 7 heures d'attente, et de multiples tentatives d'obtention de renseigments sur l'évolution de notre cas, nous apercevons, sur un écran d'information très discret derrière un comptoir de la compagnie aérienne, que notre vol est reporté au lendemain matin 7h30... Ah ben, ils auraient pu l'annoncer ! 
Donc se pose la question : "où va-t'on passer la nuit ?". Sur les banquettes de l'aéroport ? Non, on nous dit que la compagnie va nous trouver un hôtel mais que cela va prendre un peu de temps... Il est déjà 22h...
Nous intégrons un petit groupe de chinois qui semble vouloir faire accélérer les choses. Rien ne vaut des chinois pour parlementer avec des chinois...
Vers 22h45, on nous fait signe que c'est bon et que l'on va partir en bus pour un hôtel en ville. Ok, c'est parti... ah non, en fait, ce n'est pas parti, car Il nous faut un visa pour pouvoir entrer en Chine (ben oui, on aurait été à Shangaï ou à Pékin, c'était bon, mais pas à Canton!). Les chinois eux n'en n'ont pas besoin... ils sont chez eux !!! Donc, nous les quittons à regret.
Au vu de la complexité que nous connaissons pour obtenir un visa pour rentrer en Chine, nous pensons à ce moment-là, que nous allons passer la nuit dans l'aéroport...
Mais soudain, tout s'accélère, un agent de la compagnie aérienne avec laquelle nous volons nous fait signe de le suivre. Il nous remet dans les mains d'une première hôtesse. Nous marchons vite dans les couloirs de l'aéroport. "Follow me", "follow me" (suivez-moi) n'arrête pas de nous répéter l'hôtesse.

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Puis, elle-même nous remet dans les mains d'une autre hôtesse, que nous suivons à grandes enjambées, dans les antres de l'aéroport, passant par des portes avec dessus des panneaux "sens interdit". Nous arrivons donc au service de l'immigration par des portes dérobées. On nous prend nos passeports, on nous fait remplir des formulaires en 4ème vitesse, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous obtenons le précieux sézame, un visa temporaire pour 24 h. L'agent des douanes ne semblait pas trop d'accord sur la démarche, mais les sourires et les "s'il vous plaît" incessants de l'hôtesse ont eu raison de sa détermination...

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Puis la course redémarre dans l'aéroport . Nous suivons sans vraiment comprendre ce qui se passe, et nous retrouvons le premier agent de la compagnie, qui nous fait monter dans un bus pour nous ne savons où. À peine installés, le bus part dans les rues de Guangzhou... En fait, nous allons à l'hôtel !! À plus d'1/2h de route... Y avait pas plus prés ?

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Arrivés à l'hôtel, nous obtenons rapidement deux chambres, aprés avoir joué des coudes pour ne pas se faire marcher dessus (pour ceux qui connaissent les chinois, ça vous parlera...), une pour les filles et une pour les garçons. 
À 00h05 les garçons sont en slip et tee-shirt prêts à dormir. Ben oui, les bagages ont été bloqués à l'aéroport... Des fois qu'on ne revienne pas le lendemain...
Chez les filles, nous vous passerons les détails sur les pyjamas, c'est plus compliqué (lol).
Solène dort déja quand le téléphone de la chambre sonne. Stéphanie décroche. C'est la réception. On lui annonce que nous n'avons pas présenté les documents nécessaires que la companie aérienne aurait dû nous donner pour obtenir ces chambres, un "voucher", un bon d'échange en quelques sortes.
Les choses se sont passées tellement vite à l'aéroport, que personne ne nous a donné quoi que se soit...
Après plus d'une heure de discussion en anglais dans les couloirs de l'hôtel avec un responsable, Stéphanie réussit à le convaincre de nous laisser dormir quelques heures dans son hôtel... Ouf.....


Quelques heures en effet car le réveil sonnera à 4h25, pour reprendre un bus à 4h50, et être à l'aéroport à 5h15, pour refaire les formalités d'enregistrement sur le nouveau vol, repasser les différents points de contrôle de sécurité, la douane pour le tampon de sortie du pays, pour embarquer à 6h50.
Aprés cette belle course contre la montre, nous sommes de nouveau dans la salle d'embarquement visitée en long, en large et en travers, la veille.
Mais, car il y a toujours un mais, notre vol de 7h30 n'est pas affiché...
On se renseigne encore. Maintenant qu'on sait où aller chercher les infos, c'est plus facile. On nous dit gentillement que certains vols ne sont pas affichés pour cause de problèmes informatiques...
Là, on se dit que l'informatique à bon dos et que peut-être il n'y a pas d'avion pour nous pour le moment et que la galère va continuer...

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À 6h50, heure théorique de notre embarquement, il ne se passe rien. Puis à 7h15, c'est le soulagement, on nous appelle enfin pour monter dans l'avion...
Le vol se passera bien.

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Nous retrouverons même nos sacs à l'arrivée à Osaka, au Japon. 
Mais que ce fût long, que ce fût long et épuisant.
Cela fait parti du voyage...
Ce soir, nous sommes à Kyoto, nous avons retrouvé nos pyjamas et allons pouvoir passer une bonne nuit...


Allez bye...

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