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LES 4 DIDOUILLES EN VADROUILLE

TEMPS FORTS

 

 

Beaucoup de retard a été pris sur cette rubrique, faute de temps pour tout faire. Et oui, pour ceux qui pensent encore que nous sommes simplement en vacances de longue durée, n'oubliez pas qu'en fait, nous avons déplacé notre vie quotidienne à l'étranger avec école, vie, logistique,... Et tout cela, je vous assure que ça prend un temps monstre... Avec au milieu, du temps pour la découverte et les visites, ah ben oui, quand même, c'est un peu les vacances.

En hommage au gentil message de "maîtresse Béatrice", voyant que cette rubrique lui plaît beaucoup, je vais essayer de reprendre le cours de nos temps forts et d'assurer un suivi régulier.

- Au marché de nuit à Hanoï, Vietnam

Une petite mémé.

Nous nous baladons dans le marché de nuit à Hanoï. Tous les étals sont au rendez-vous, vêtements, souvenirs, articles de décoration, stands de nourriture,... Nous nous promenons tranquillement, dans cette rue où pour une soirée les voitures ne peuvent plus passer, juste pour le plaisir de découvrir ce marché. Les touristes sont là, les locaux aussi, tout le monde a ses billets dans sa poche pour acheter quelquechose. Tout d'un coup, nous voyons, sur le côté, une petite mamie, petite par sa taille, édentée, maigrichonne, avec un panier grand comme rien, garni de quelques stylos, bonbons, chewing-gum, une canette de soda, quelques briquets,.... Mais que fait-elle ici, dans cet état, avec ces babioles ? Certainement n'a t'elle pas de quoi se nourrir, et c'est pourquoi elle est là, debout, appelant les gens qui passent, priant que quelques dongs rentreront dans sa poche ce soir... Nous craquons. Nous n'avons besoin de rien, elle n'a rien qui nous intéresse, mais nous lui achèterons quand même un paquet de chewing-gum, elle n'en demande aucun prix, nous lui donnerons certainement 4 fois le prix que vaut réellement le paquet, mais nous aurons été heureux de l'aider un peu...

Ce genre de situation nous remet à notre place...

 

 

- Au supermarché à Hanoï, Vietnam

 Une course toute simple.

 Les cheveux longs de Solène nécessite un soin régulier avec un après-shampoing anti-noeuds, sinon ils sont incoiffables.

Nous voici donc parties au supermarché à Hanoï, à la recherche de ce produit très peu répandu en Thaïlande, au Laos, et au Vietnam. Je sais ce que je veux, un "conditionner for frizzy hair". Facile, non ? Me voici dans le rayon des shampoings à la recherche de ce fameux produit, que je ne trouve pas. Une vendeuse vient à ma rencontre, elle ne parle que très peu anglais et ne comprend pas ce que recherche. Par des gestes au-dessus de la tête de Solène, j'essaie d'expliquer le problème et ce que je veux, en vain, elle ne comprend toujours pas. Une première collègue à elle arrive, puis une seconde. La première collègue, à un moment, ça devait déjà faire un bon quart d'heure que j'essayais de me faire comprendre, me fait un grand sourire, s'éclipse un instant, et reviens avec............................... des bigoudis !!!!!!! Aïe, nous sommes mal engagées ! Je continue d'essayer de me faire comprendre, elle s'éclipse à nouveau et reviens avec................................ une brosse à cheveux. Ouille, c'est toujours mal engagé ! 25 minutes se sont écoulées, il me faut ce produit, hier en coiffant Solène, je lui ai cassé plein de cheveux, ça ne peut pas continuer. Je change de tactique d'explication. La vendeuse s'éclipse à nouveau et reviens avec................................. un peigne ! Pfuuuuuuu, comment je vais faire ? 30 minutes déjà... Allez, encore changement de tactique, je le veux ce produit, la vendeuse s'éclipse encore et reviens avec...................................... un peigne à dents larges et écartées ! NON et NON !!!!! Elles sont sympas, elles veulent vraiment m'aider, mais on n'y arrivera pas ! Si, il le faut. Tout d'un coup, une cliente s'approche de nous. Elle avait observé le manège, et a décidé de venir à ma rescousse. Ouf, elle parle couramment anglais, comprend ce que je veux, l'explique à la vendeuse en vietnamien, la vendeuse comprend enfin, sauf que, ce produit, est-ce qu'il en ont dans le magasin ? Parce que ça ne court pas les rues. A force de passer en revue tout les "conditionners" des rayons, au bout de 45 minutes, OUI, ça y est, je l'ai !!!!!!! On éclate toutes de rire, je remercie chaleureusement tout ce petit monde. J'aurai pris une belle suée !!!!

 

 

- A l'école

Une définition.

Ce matin, Solène avait un exercice de mathématiques à faire : ranger des nombres dans l'ordre décroissant. Je lui demande de le faire seule, mais là elle bloque car elle ne savait plus ce que cela voulait dire. Je lui demande : "Tu ne te rappelles plus ce que c'est l'ordre décroissant ?". Solène me répond : "Ben non, je ne sais plus." Je lui dis alors : "Tu sais ce que ça veut dire décroissant ?". Et elle répond :"Ben oui, des croissants, j'en ai mangés hier !" 

Imaginez ma stupeur. Décidemment, ne plus être prof pour ma fille, ça va ma manquer...

 

 

- A Kanchanaburi, en Thaïlande

Un skype et un match.

Il est 23h, nous sommes toujours d'alerte (ce qui est rare...bon, ce sont les vacances scolaires, on casse le rythme...), le décalage horaire avec la France est favorable, nous avons encore un peu de temps devant nous, je décide de déclencher un skype improvisé avec Mamie Grany et Papynette s'ils sont dispo. Je regarde sur mon ordinateur, Mamie Grany est connectée, j'appelle. Surprise !!!!!

Mamie Grany est devant son ordinateur pendant que Papynette regarde le match de rugby des quarts de finale de coupe d'Europe dans lequel joue notre équipe favorite, l'ASM Clermont-Ferrand. Quoi ???????? Là, Paul et Hervé se redressent, voici une opportunité inespérée de pouvoir voir un bout de match en direct (ben oui, ils n'ont pas trouvé de solutions pour l'avoir par internet)."Mamie, peux-tu STP déplacer ton ordi et le mettre en face de ta TV pour qu'on voit le match ?" la supplie Paul, tout heureux de pouvoir avoir un contact rapproché avec la France, lui qui commence à sérieusement souffrir du mal du pays... Et Mamie, trop contente de faire plaisir à son petit-fils, prend son ordinateur portable, se déplace, tourne la web cam face à la TV, et c'est parti, elle reste immobile devant cette TV, l'ordinateur à bouts de bras, souffrant de douleur à cause du poids de l'appareil,... (non, Mamie, t'as pas souffert, j'exagère là !!). Et Paul fond de plaisir. Très gros temps fort pour Paul qui ne remerciera jamais assez Mamie pour cela.

Et merci à Papynette de nous avoir bien fait rigoler avec sa remarque tout à fait naturelle : "C'est quand même formidable que toute la famille ait pu regarder à des milliers de kms le match depuis la télévision d'ici.... Quand même, le progrès... Qui aurait pu penser à ça ?".... Ah, Papynette, on t'aime...

 

 

- A Bangkok, en Thaïlande

Un parc de jeux au détour d'une ruelle.

Nous voilà partis pour une petite balade à travers les ruelles à la recherche du côté "typique" de Bangkok. Nous nous retrouvons donc dans des rues étroites, sombres, où passent tout juste les scooters, au milieu de logements que nous ne savons pas si on peut les nommer "habitation"(...), au milieu des habitants des lieux très surpris de voir des touristes à cet endroit. Et là, tout d'un coup, au détour d'une ruelle, sous un pont, nous nous trouvons face à face avec un parc de jeux pour enfants flambant neuf, barricadé, avec tout ce qu'il faut pour se faire dépenser nos enfants en manque d'agitation, très coloré,... Quelques enfants locaux sont là, en train de se courrir après, de descendre les toboggans, de chahuter, de crier, de rire,... Quelle aubaine !! Très vite, Paul et Solène sont invités à rentrer pour aller jouer. Mais pas pour jouer seuls, pour jouer tous ensemble avec les autres. Sauts, courses, glissades, jeu du loup, batailles,..., tout est au programme. Nos enfants ne tiennent pas plus d'une demie-heure à ce rythme-là par + de 29°C dans l'air pollué de Bangkok, mais quel plaisir !!!! Pour un temps, ils ont eu l'impression d'être avec leurs copains restés en France. C'était magique. Cela leur a apporté beaucoup de bonheur, et leur a redonné du baume au coeur qui a repris pour un temps le dessus sur le mal du pays.

 

 

- Au temple de Angkor, au Cambodge

Un vendeur de cartes postales.

Voici notre visite du temple terminée. Nous profitons du coucher de soleil magnifique sur les portes du temple. Là, un jeune garçon d'une douzaine d'années se poste devant nous et nous propose des cartes postales. Elles ne sont pas plus chères que dans les commerces, donc nous acceptons. Et viens le moment de payer. Cela coûtait 5,50 dollars. Je sors ma liasse de billets de 5 et 1 dollars, je devais avoir dans les mains tout au plus 10 dollars, ce qui ne fait "que" 7,50€ pour nous français. Le petit vendeur regarde ma liasse et commence à équaquiller les yeux ! Je n'avais pas l'appoint. Je demande à Hervé, qui sort à son tour sa liasse de 5 et 1 dollars, avec tout au plus dans les mains comme moi, 10 dollars. Et là, le petit vendeur équarquille encore plus les yeux, comme s'il n'en croyait pas ses yeux que nous ayons autant d'argent, 20 dollars tout au plus, 15€ "seulement". Cela nous remet violemment à notre place d'européens, qui pour la plupart d'entre nous a tout ce qu'il lui faut pour vivre convenablement, à côté de ce jeune garçon qui avait besoin de cet argent pour manger... C'est encore un coup dur qui nous remet à notre place, c'est-à-dire peu de choses sur cette terre...

 

 

- Dans la rue, au Cambodge

Une petite fille.

Nous venons d'arriver au Cambodge. Nous savons qu'ici nous allons recevoir un choc en arrivant d'Australie, pays riche, et de Bali, île très touristique où même dans les coins reculés les gens ne manquent de rien.

Et bien cela ne fait pas 15 minutes que nous sommes dans les rues de Phnom Penh, la capitale, et ça y est, le coup de massue tombe. Là, devant nous, une petite fille de l'âge de Solène est assise au bord de la rue, même pas sur le trottoir, mais par terre au bord de la rue, elle est en train de fouiller dans les sacs poubelles, éparpillés autour d'elle, et elle en ressort tous les restes de nourriture qu'elle peut manger.

Encore une fois, on aurait envie de l'aider, de l'emmener au restaurant avec nous pour lui offrir un repas, mais cela risquerait de créer l'émeutte, et peut-être aussi d'autres problèmes auxquels nous ne pensons même pas. Il n'en est donc pas question. Mais nous réagissons tout de même, nous qui allons ce soir prendre un repas dont nous ne ressortirons pas avec la faim...

 

 

- Dans l'eau, à Bali, Indonésie

Des dauphins.

Il est 5h30 quand le réveil sonne. Ca fait tôt pour se lever, mais là contrairement à un jour d'école, tout le monde est debout très vite... A 6h, nous partons de l'hôtel pour nous embarquer sur un petit bateau de pêcheur, "le crabe" comme nous l'appelerons, à cause de ses flotteurs latéraux qui font ressembler le bateau à un crabe. Nous naviguons, c'est magnifique. Etre sur l'eau, si tôt le matin, avec le soleil qui pointe le bout de son nez au dessus des montagnes environnantes, c'est un instant magique. Puis, mais que voit-on à quelques centaines de mètres de nous ? Mais oui, ce sont bien des queues de dauphins. Vite, notre commandant de bord accélère le mouvement, et noud voilà tout près d'eux. Ils sont nombreux, majestueux, ils nagent à côté de nous, nous les voyons parfaitement, il nagent tels des serpents, laissant découvrir un coup leur tête, un coup leur dos, un coup leur queue, et encore, et encore,... 

Les enfants ont cru pendant un instant se retrouver dans le film "Flippeur, le dauphin". 

Le moment est cours. Il faut en profiter. Les dauphins ne sont pas rassurés quant à cette intrusion de bateaux sur leur territoire (oui, nous ne sommes pas euls...), et très vite décident de partir pour une contrée plus lointaine.

Voilà, c'est terminé, ils sont partis beaucoup plus au large. C'était magique. Nous avons adoré.

 

 

- Sur la barrière de corail, en Australie

Une rencontre.

Vous êtes à la surface de l'eau. Autour de vous, en surface, rien que l'océan, l'océan... Puis, avec votre masque et votre tuba, vous pouvez mettre la tête dans l'eau pour regarder en dessous de sa surface. Et là, qui vient à vous ? Un poisson... Un énorme poisson... Un poisson majestueux... Plus gros que Solène... Il approche, tranquillement, vient chercher votre main, vient se faire carresser. Il passe en laissant votre main glisser sur lui, puis il s'en va. Il revient, recommence. Et recommence encore. Quelle magie !!

 

 

- Encore une anecdote d'avion

Dans le même pays ?

Et oui, Solène, après avoir découvert que l'on peut passer d'un pays à un autre sans prendre l'avion, vient de découvrir que nous pouvons aussi prendre l'avion  sans sortir du pays, pour aller d'une ville à une autre.

Certaines choses nous paraissent tellement évidente à nous, les adultes...

 

 

- A l'école 2 :

La conjuguaison.

Avec Solène, nous étions en train d’étudier les verbes du 1er groupe et la terminaison de leur infinitif en –er. Je donne des exemples à Solène, puis je lui demande de me trouver elle-même des exemples.

Elle regarde autour d’elle au camping et voit un monsieur en train de secouer une bouteille de jus d’oranges.

Elle me donne donc comme exemple de verbe du 1er groupe, le verbe « secouer ». Jusque-là, rien d’exceptionnel, ça marche, elle a compris !

 Puis nous abordons la conjugaison de ces verbes du 1er groupe au présent.

J’explique à Solène comment on conjugue, vous le savez :

Je secoue

Tu secoues

Il/elle/on secoue

Nous secouons

Vous secouez

Ils/elles secouent

Et là Solène me demande : « Mais on secoue quoi ? J’comprends pas… ».

 Donc là je prends un exemple et je lui dit :

« c’est comme le monsieur là-bas :

Je secoue des pâtes Tu secoues des pâtes Il/elle/on... Et là Solène m'interrompt : "ah ben là, non maman, ça ne marche pas, parce que le monsieur il ne secoue pas des pâtes, mais une bouteille de jus d'oranges !!.
Vous comprendrez aisément que le verbe "secouer du jus d'oranges" ne peut pas se conjuguer comme "secouer des pâtes" !!!

Pas toujours facile de faire l'école, mais qu'est-ce qu'on rigole.

 

 

- A l'école 1 :

Les pronoms.

Nous travaillions les pronoms : j’explique à Solène que pour éviter la répétition dans un texte, il faut remplacer le sujet de la première phrase par un pronom dans les phrases suivantes.

Exemple : Le chat joue à la balle. Il est content.

Dans la deuxième phrase, « le chat » est remplacé par « il ».

J’avais écrit : Les maîtresses corrigent les évaluations. Des fois, ….. font des erreurs.

Dans la seconde phrase, à la place des points, Solène devait donc mettre le pronom « elles » qui se rapportait au sujet de la première phrase « les maîtresses ».

Mais Solène a mis « Ils » au lieu de « elles ». Je lui souligne qu’elle a fait une erreur. Elle ne comprend pas. Je lui explique que le sujet de la première phrase, c’est « les maîtresses », que c’est féminin, et donc qu’elle aurait dû mettre « elles » et non pas « ils ». Elle ne comprend toujours pas…

Et là, Solène me dit : « Mais ce n’est pas possible ce que tu me dis Maman. Il faut mettre « ils » car les maîtresses ne font jamais d’erreurs, ce sont les élèves qui font des erreurs !!!! ».

Et donc dans la tête de Solène, il fallait mettre « ils » car ce sont les élèves qui font des erreurs et non pas les maîtresses, et « les élèves », c’est masculin !!!!

 Ah que c’est beau…

 

 

- Transfert entre le Pérou et la Bolivie :

En avion ?

Nous étions dans le bus, arrivant à la frontière bolivienne. Les garçons étaient au milieu du bus, et les filles à l'arrière.
Là, je dis à Solène : "On va se préparer, car on arrive à la douane, on change de pays, il va falloir descendre du bus pour montrer nos papiers."
Et là, Solène, du haut de ses 6 ans et demi, me répond :"Ah bon ?? Mais c'est pas possible qu'on change de pays, on n'est pas dans un avion, on est dans un bus !!"
Il est vrai que, à ce moment-là, depuis le début de notre périple, chaque fois que nous avions changé de pays, c'était en avion !! Alors quoi de plus logique...
Donc Solène venait de découvrir qu'on pouvait passer d'un pays à un autre sans monter dans un avion...

 

 

- A Cusco, Pérou :

De la musique.

Nous sommes au restaurant. Là, rentre un petit homme, tout timide, qui nous propose d'écouter sa musique et sa chanson. Ce petit homme, simple, gentil, discret, avec ses sandales et son pantalon rapiécé, nous joue un air des Andes et chante en Quechua. C'est très beau, deux minutes de bonheur intense.

 

- A Machu Picchu, Pérou :

L'arrivée avec le lever du soleil.

Il est 6h du matin. Le jour vient tout juste de se lever. Nous arrivons aux portes de la citée autrefois perdue. Le soleil n'est pas encore visible. Devant nous, se dressent, presque effrayantes, les montagnes. Au milieu, sur l'une d'entre elles un peu moins haute, le Machu Picchu. Ce moment est très fort, une larme vient. Nous y sommes. Ce site Inca que l'on voit dans les livres, les magasines, nous y sommes. Le soleil se lève, sa lumière se déplace lentement, éclairant peu à peu ce lieu majestueux. Et le voilà, tout illuminé de soleil, nous livrant son histoire, sa vie, ça prend les tripes... Et puis il est l'heure de partir, de le laisser. Nous restons scotchés, il est difficile de prendre la décision de redescendre. Mais il faut y aller... Au revoir Machu Picchu.

 

- A Cuenca en Equateur :

Une rencontre.

Hier, Paul se fait un copain au terrain de jeux, et une partie de football à deux démarre. Pendant ce temps, nous discutons avec son papa et un autre membre de sa famille. Puis il est temps de se dire "au revoir".

Aujourd'hui, en nous baladant au bord de la rivière, nous retrouvons ces mêmes personnes, et tout le reste de la famille. Un grand signe de la main, et nous voici invités à nous assoir avec eux pour discuter. Nous échangeons sur les modes de vie en Equateur comparés à ceux en France. Une discussion profonde où chacun en apprend un peu plus. Et il est temps de se dire de nouveau "au revoir". De grandes poignées de main données avec le coeur, un échange d'adresses e-mail, et des mots chaleureux, tout cela donne du baume au coeur...

 

- A Cuenca en Equateur :

Une pause au milieu des pigeons.

Sur cette petite place, des centaines de pigeons viennent se poser et manger ce qu'ils trouvent. Ces pigeons ne sont pas maigres, pas du tout. Et pour cause !! Ils sont nourris par les promeneurs ! Mais pas n'importe comment !! Et oui, asseyez-vous, lancer quelques graines achetées à l'épicerie du coin, ils s'approchent, restez calmes, tendez votre main, ne bougez plus, ils viennent manger dans votre main ! Si, si !! On resterait des heures...

 

- A Alausi en Equateur :

Ou prendre le temps de regarder...

Assis sur la place, ne faisant rien, nous prenons une petite heure pour regarder tout ce qui se passe autour de nous. C'est magique. Des enfants rentrent de l'école, écoliers, collégiens, lycéens, étudiants, tous en costumes de leurs écoles respectives. Des adultes rentrent du boulot, ou partent travailler. D'autres flânent. Des voitures, des camions, des bruits, des odeurs,... Prendre le temps de regarder, d'écouter, c'est se placer au centre de la vie de la ville. Certains nous voient les prendre en photos, et cela les amuse. D'autres n'aiment pas trop... Prendre le temps, tout simplement, c'est bien !

 

- A Baños en Equateur :

Un peu de sport ??

Il y a du bruit dans le gymnase. Nous entrons. Là, des enfants sont en train de s'entraîner au football. Puis, c'est le tour des adultes. Quelques p'tits tours de terrain pour s'échauffer... et là, qu'est-ce qui me prend (Stéphanie) ?? Je pars rejoindre le groupe et je cours avec eux. Puis je fais des exercices d'échauffement avec eux : course de vitesse, saute-mouton, porté,... Un moment fort en rigolade !! Et pas que pour moi !!!!!

 

- Au Cotopaxi en Equateur

La grandeur d'une nature débordante.

Ici, tout est calme, tout est grandiose. La montagne autour de nous fait un peu peur. Mais que c'est beau !!! Le parc autour du Cotopaxi, plus haut volcan au monde encore en activité (ça, juste de le savoir, déjà, ça fait peur !!!), est un site protégé. Nous avons été conduits en voiture, puis en randonnée pédestre par Alonzo, un amoureux du site. On se promène, on voit tout un tas d'animaux sauvages au détours des chemins, au milieu des montagnes impressionantes. Quel silence ! Cela nous remet à notre place et nous oblige à redevenirs humbles.

 

- A Otavalo en Equateur

La simple bonté d'une famille.

A Otavalo, nous avons été logés chez l'habitant. Non pas dans des chambres aménagées pour recevoir les touristes, mais carrément dans les chambres des gens. En effet, ils ne font pas du tout chambres d'hôtes, mais ont juste eu l'amabilité de nous recevoir chez eux pendant quelques jours, moyennant dollars bien évidemment. Ils nous ont fait toute la place dont nous pouvions rêver, et se sont eux installés ailleurs. Nous avons même eu à certains moments la maison pour nous seuls. Des gens trés gentils, trés servialbes, trés aimables. Le jour de notre départ, il était trés difficile de nous quitter. Embrassades, et encore embrassades, et encore embrassades, et pour finir, un petit cadeau d'amitié pour Stéphanie, un collier en perles fabriqué là-bas. C'était trés fort, voir toute cette amitié sincère déferler devant nous...

 

- A Quito en Equateur

La pauvreté existe.

Les conditions de vie sont précaires à certains endroits. Mais, comme ici, il n’y a pas de saison comme chez nous, juste la saison des pluies et la saison sèche, tout pousse. Donc peu de gens ne mangent pas à leur faim. Mais il y en a. Un jour, nous avons mangé dans un pseudo-restaurant (food court aux US pour ceux qui connaissent). A la table à côté de nous s’est assise une petite fille. Elle nous a regardé manger. Dès que nous avons eu fini et que nous nous sommes éloignés de la table, elle a ramassé les restes dans nos assiettes, les a mis dans un pochon, et est allée les manger avec son frère un peu plus loin. Même si nous savions que nous allions rencontrer la pauvreté durant notre voyage, ça fait drôle, et cela nous a retournés. Nous nous doutions qu’elle voulait manger à la façon dont elle nous regardait. Mais il n’est pas question de donner quoi que ce soit à qui que ce soit. En effet, si nous donnons à une personne, cela peut provoquer un attroupement d’autres personnes qui en veulent aussi, et ça peut vite dégénérer. Nous risquerions alors d’une part pour notre sécurité et celle de nos affaires, et d’autre part la police interviendrait, mettant en difficultés tous ces gens. Donc, même si c’est dur et qu’on aimerait leur tendre la main, il faut résister.

 

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